Virée à Copenhague : la liberté a un prix

Pass Interrail en poche, Elisa et Mathieu sillonnent l'Europe depuis le 1er Septembre. Cette semaine, ils font étape dans la capitale d'Andersen, des hot-dogs et du vélo... j'ai nommé : Copenhague.

Publié le 08 octobre 2009

Gare de Copenhague, sac sur l'épaule. De grands boulevards, bardés d'enseignes publicitaires. Des touristes fascinés par les attractions du Tivoli. Des cris d'enfants sur les grands huit, l'odeur des baraques à hots-dogs et ses oignons frits, et tous ces vélos, indénombrables, et maîtres de la circulation : Copenhague surprend.

Au gré des pas, une architecture grandiose, sombre, scandinave. Puis des maisons classiques, colorées, aux tons pastels. Le long des berges à Nyhavn, il y a ces bateaux traditionnels, figés dans le temps. Copenhague charme.



A l'envers, à l'endroit



La capitale du Danemark fascine par ses oppositions, autant esthétiques que culturelles. Les rues commerçantes, comme Ostergade, côtoient des berges du Sydhavnen presque pittoresques, non-aménagées. Sur les grandes places, les brasseries huppées flirtent avec les vendeurs de hot-dogs, et ses aficionados dégustant leur saucisse au comptoir. Le soir, à Nyhavn, la nuée de restaurants rompt avec ces jeunes, installés à quelques mètres, sur les rives du canal, bouteilles de bières à la main, et âme festive prête à commencer le week-end. Les grandes allées proprettes, parfois austères du centre, tranchent avec le quartier autonome et déconcertant de Christiania, à deux pas du centre-ville. Quand la nuit tombe, les Danois, ceux-là mêmes qui pour rien au monde ne traverseraient la rue au feu rouge, deviennent une des populations les plus débridées d'Europe.




Vikings, Netto et bières libres




Copenhague foisonne de sorties et de bons plans. Balade pittoresque le long des canaux de Nyhavn. Bouffée de culture danoise (et viking !) au National Museum, gratuit. Montées d'adrénaline au parc Tivoli, le plus célèbre du pays (avec Legoland), atmosphère bon enfant qu'on aime ou qu'on déteste. Promenade dans le parc du Kastellet, romantique et dépaysant, pour ne pas admirer la Petite Sirène, ridiculement petite et sans intérêt.



Pour se restaurer, les brasseries et les restaurants sont loins d'être à la portée de la première bourse. Le graal de l'étudiant devient alors les « Netto », des supermarchés discounts disséminés un peu partout dans la ville. La bière y est moins chère que l'eau. Les baraques à hot-dogs, présents à chaque coin de rue, offrent de quoi se restaurer avec un bon rapport qualité/prix. Le havre pour les jeunes fauchés restant le quartier de Christiania, où les boissons, à moitié prix, rivalisent avec des burgers légendaires. A Norrebro, pour 5 €, The Bagel Co propose des bagels savoureux dans un quartier ouvrier.



Côté buvette, l'atypique bar Bankerat, avec ses têtes de poupées tranchées en guise de lampadaire, et ses pissotières en forme de bouche, style emblème des Rolling Stones. Une version gothique et rock'n roll des contes d'Andersen. Pour une bière pas chère, le Woodstock, le Student House et le Moose déjouent des pintes de Tuborg et Carlsberg régulièrement à 6-7 € hors Happy Hours. Pour en finir avec une soirée danoise, de nombreux lieux branchés ouvrent leurs portes, comme le Mojo Blues Bar, ou le Vega (entrée gratuite), considéré comme un des tout meilleurs clubs d'Europe.


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