Un automne à Milan

Si l'on devait se mettre à démocratiser le break de la toussaint, Milan serait l'échappatoire rêvé.

Publié le 03 novembre 2008

Le problème des voyages avec low-cost c’est que les horaires ne permettent pas toujours d’optimiser la courte durée que l’on dispose pour s’évader. Comme le break de l’automne n’est pas encore de rigueur, il n’est pas évident de justifier une absence le vendredi matin, tout ca parce que le seul vol disponible était à 10h. Pour que ces petites escapades se fassent à l’abri des soupçons il faut contrôler son voyage. Le départ en voiture est donc des plus approprié. Lorsque l’on réside dans le sud-est de la France, il existe une ville qui se prête tout particulièrement au jeu : Milan.

Capitale économique italienne, la cité abrite de quoi s’émerveiller. Une architecture soignée, un château qui n’a pas besoin de beau temps pour s’apprécier et un stade de foot qui est un temple sacré pour n’importe quel amateur.

En visitant Milan, on est surtout agréablement surpris par l’humilité qui s’en dégage. Nous sommes loin des mégalopoles Paris, Londres, New York. Ici le tram vétuste nous permet d’apprécier le temps à sa juste valeur. Pour autant, la pointe de la mode vestimentaire nous rappelle que nous ne sommes perdus en pleine campagne (il faut voir les affichages de mode sur les buildings en centre-ville). Le dépaysement est garanti, le mode de vie italien étant plus éloigné que ce que l’on pourrait penser du mode français.

Milan n’est qu’à 5 heures de route de Marseille. 35 euros de péage aller simple, les coûts de transport peuvent tomber à 45 euros si vous partez à 4.

Il y a cependant un hic. Les auberges n’existent pas à Milan. Inutile de chercher le bon plan pour se loger. La solution la plus économique reste donc l’hôtel une étoile. Et les chambres du centre-ville ne sont pas nécessairement plus chères que celles près de la gare, tout au nord.

Les richesses de la ville étant essentiellement son centre piéton, les dépenses ne seront pas légion. A moins que vous ne succombiez au shopping. Plus d’un s’y est perdu, attention donc.

Romain Canuti